Tendances dans l’univers du golf : ce sport retrouve tout son éclat !

|juil. 26, 2021
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Vous pensez que le golf est un sport peu populaire ? Grosse erreur ! Le golf connaît un vrai regain d’intérêt. La demande pour tout ce qui permet de jouer au golf connaît un essor sans précédent. Les joueurs achètent des clubs et des balles. Les exploitants de terrains de golf investissent dans des voiturettes de golf et des équipements d’entretien. Et ils cherchent des solutions de financement créatives, à cet égard.

Cela vous a peut-être échappé, mais le golf a connu, l’année dernière, un renouveau inédit depuis des décennies. Si sa pratique a été interrompue au début de la pandémie, la reprise au cours du second semestre de 2020 a été plus que surprenante. Selon le Graffis Report de la National Golf Foundation, 61 millions de parties de golf supplémentaires ont été jouées rien qu’aux États-Unis en 2020 par rapport à 2019. Et voici les chiffres :

  • 23 % de nouveaux golfeurs en plus ;
  • 25 % de golfeurs juniors en plus ;
  • Un demi-million de golfeuses en plus.
     

Le golf a connu un renouveau comparable au niveau international en 2020, malgré les confinements dus à la pandémie. Au Royaume-Uni, le nombre de parties de golf a augmenté de 12 % par rapport à 2019. En Australie, où l’impact de la pandémie a été initialement moins important, le nombre de parties a augmenté de près de 20 % par rapport à 2019.

Ce « comeback » est assez impressionnant, compte tenu du fait que les terrains de golf ont été partiellement fermés en raison du COVID-19. On y a donc logiquement moins joué et pratiquement aucun événement, qu’il soit compétitif ou caritatif, n’a été organisé. Le marché américain s’était, en outre, contracté au cours des 15 dernières années, avec une baisse apparemment constante de 18 % du nombre de parties de golf. Le golf a toutefois été considéré comme l’une des rares activités sportives sûres pendant la pandémie et il est donc permis d’y voir la raison de la reprise de l’année dernière. Mais ce n’est pas tout...

En réalité, la COVID-19 n’a probablement été que le catalyseur qui a conduit à une accélération de la résurgence du jeu, déjà entamée bien avant. En 2019, on comptait à nouveau 2 % de golfeurs en plus aux États-Unis que lors du point bas de 2016. Le secteur n’a pas lésiné sur les efforts pour attirer de nouveaux golfeurs : les règles ont été simplifiées, le golf a été promu auprès des jeunes et le jeu a été rendu plus accessible, notamment grâce à des codes vestimentaires plus décontractés et à l’introduction de technologies de divertissement sur le parcours, telles que les voiturettes de golf et les enceintes Bluetooth.

La tendance mondiale à la croissance devrait se poursuivre. Le Royaume-Uni en est un bel exemple : des études montrent que plus de 2 millions de nouveaux joueurs ont été conquis par le sport en un an à peine. Le nombre de golfeuses a aussi augmenté de 25 % et 16 % n’avaient jamais joué au golf auparavant. Selon l’étude, une nouvelle génération de joueurs est désormais en marche. En témoigne l’âge moyen des golfeurs, qui a diminué de 5 ans pour s’établir à 41 ans.

Le COVID-19 a eu un effet bénéfique direct sur le secteur du golf. Les gens ont commencé à jouer au golf parce que c’était l’une des rares activités qu’ils pouvaient pratiquer en plein air. Le golf étant plus populaire que jamais, les parcours de golf ont réalisé que leur infrastructure actuelle ne suffisait plus."

L’envol du nombre de joueurs a entraîné une hausse de la demande d’équipement et de matériel de golf.

Il ne fait aucun doute que l’impact de la pandémie va bien au-delà de l’accélération des changements déjà en cours dans le secteur. Les terrains de golf ont dû s’adapter à ce nouvel afflux, le plus important depuis la fin des années 1990. La disponibilité des équipements de golf a été l’un des aspects auxquels les terrains de golf ont dû s’attaquer le plus vite.

« L’impact du COVID-19 sur l’industrie du golf a été soudain», affirme Michael Pastirik, business development manager chez DLL. « Les gens ont commencé à jouer au golf parce que c’était l’une des rares activités qu’ils pouvaient pratiquer en plein air. Et cet engouement soudain a mis en évidence l’inadéquation des infrastructures golfiques ».

Les voiturettes de golf en sont un bon exemple. Le plus grand nombre de parties jouées explique qu’elles soient plus intensivement utilisées. Mais en raison des réglementations sanitaires, de nombreux terrains n’autorisent qu’une personne par voiturette. La flotte a donc dû être élargie pour assurer la satisfaction des golfeurs et leur permettre de jouer.

« Un club disposait ainsi de 50 voiturettes, mais a demandé un contrat de financement pour 75 modèles », explique Geoff Hoffman, senior business development manager chez DLL. « Les clubs de golf ont besoin de plus de voiturettes, car les joueurs préfèrent s’y déplacer seuls. À cet égard, les exploitations golfiques entament la révision de leurs contrats actuels pour inclure davantage de voiturettes. Certains de nos clients veulent en ajouter rapidement 15 par le biais d’un nouveau contrat. Les concessionnaires et distributeurs ont donc besoin d’une flotte de location. Beaucoup n’ont pas d’expérience dans le financement, la gestion et la supervision d’une flotte de location. Il importe que nous puissions les aider dans ce domaine afin de pérenniser la croissance ».

De nombreux parcours de golf ont eu du mal à choisir entre l’acquisition et la location. Nous ne savons, en effet, pas si la résurgence actuelle du golf va s’inscrire dans la durée. Et il est toujours possible que la croissance du nombre de nouveaux joueurs et l’utilisation des terrains de golf retombent à des niveaux pré-pandémiques.

La question qui se pose aux clubs est simple : faut-il acheter ou louer le matériel de golf ?

De nombreux parcours de golf ont opté pour la location afin d’équilibrer les besoins à court terme sans encourir de coûts à plus long terme. Mais la technologie crée aujourd’hui de nouvelles possibilités. Pensez à Club Car Connect, une optimisation technologique de pointe pour les voiturettes de golf. Elle permet aux golfeurs de visualiser les trous, de mesurer les distances, de voir la position des drapeaux et d’écouter de la musique via Bluetooth. La direction du club peut, quant à elle, suivre et mesurer l’utilisation exacte de chaque voiture.

« L’utilisation de chaque voiturette de golf devient désormais beaucoup plus mesurable », souligne Pastirik. « Cette tendance n’a pas nécessairement d’intérêt pour le golfeur lui-même. Mais les parcours de golf pourront choisir parmi plusieurs modèles de paiement autres que l’emprunt ou le leasing standard. Ils pourraient ainsi ne payer que l’utilisation réelle de chaque voiturette, au lieu de recourir à un prêt ou à un leasing traditionnel. Le paiement à l’utilisation connaît d’ailleurs une croissance rapide. Nous entendons être en mesure d’offrir de telles possibilités à nos clients dans un avenir proche. »

En outre, les voiturettes de golf ont une durée de vie plus longue grâce au passage à des équipements plus durables, comme l’utilisation de batteries au lithium au lieu de batteries au plomb. « La dynamique est en train de changer », insiste Pastirik. « Les équipements de golf sont exploités plus longtemps. Au lieu de quatre ans chez l’acheteur initial, ils peuvent arriver à huit ans grâce au marché de l’occasion ».

L’utilisation de chaque voiturette de golf devient désormais beaucoup plus mesurable. Cette tendance n’a pas nécessairement d’intérêt pour le golfeur lui-même. Mais les parcours de golf pourront choisir parmi plusieurs modèles de paiement autres que l’emprunt ou le leasing standard."

Les améliorations apportées aux équipements d’entretien des parcours de golf sont déterminées à la demande des fabricants et par le consommateur

Les tendances ne sont toutefois pas seulement dictées par l’augmentation du nombre de nouveaux golfeurs et de parties jouées. Compte tenu de l’étroitesse du marché du travail, les responsables de parcours de golf et les greenkeepers (en général) cherchent des équipements d’entretien autonomes qui nécessitent moins de main-d’œuvre.

L’évolution vers la durabilité amène également les acheteurs d’équipements à anticiper leur virage vers des équipements de maintenance à moteur électrique. Ces tendances sont plus lentes que celles qui concernent les voiturettes de golf, mais elles sont néanmoins susceptibles d’entraîner une évolution des décisions d’achat dans les années à venir.

« De nombreux changements technologiques dans les équipements d’entretien sont le fait des fabricants, pas des utilisateurs finaux », explique Pastirik. « Les responsables et les greenkeepers veulent, par exemple, s’assurer que les dispositifs autonomes fonctionnent correctement. Ils veulent des certitudes à cet égard avant tout changement, car la détérioration du terrain de golf est la pire chose qui puisse leur arriver. L’acceptation sera donc un peu plus lente en l’occurrence, mais les propriétaires et les exploitants de parcours de golf et d’installations récréatives envisageront assurément certaines des nouvelles technologies comme une bonne idée ».

Financement des équipements de golf : une approche créative

Toutes les tendances changeantes en matière d’équipement pour les parcours de golf et le gazon exigent créativité, inventivité et adaptabilité. Les options de financement constituent souvent une première étape. Les gestionnaires d’infrastructures golfiques et d’installations de loisirs sont mis sous pression pour agir plus rapidement. Les stocks limités d’équipements dus aux problèmes mondiaux de capacité de production et de stock entraînent un raccourcissement des délais de décision pour les nouveaux achats. Les équipements pour les terrains de golf et les installations de loisirs doivent être disponibles lorsqu’ils s’avèrent nécessaires.

« Ce secteur est encore assez traditionnel et plutôt porté sur le papier lorsqu’il s’agit de transactions d’achat », explique Pastirik. « Mais la donne va bientôt changer, car les délais et les temps d’exécution continuent de diminuer rapidement. Le COVID-19 a certainement accéléré ces développements, qui devraient continuer. Un programme de leasing standard était autrefois de 48 mois, mais nous voyons maintenant des clients amortir en 30 ou 24 mois, notamment en raison de l’utilisation intensive et grâce aux progrès technologiques et à l’amélioration des caractéristiques des produits ».

« En fin de compte, il est question d’un vrai partenariat », se réjouit Pastirik. « Vous devez être capable et désireux de vous attaquer aux structures et d’apporter des changements dans la documentation pour faire avancer les choses. Tout le monde n’est pas prêt à le faire. S’il y a moyen de conclure un contrat, nous mettons tout en œuvre pour que les choses se fassent et que tout soit fait ».