Construire l’avenir avec une agriculture propre

|juin 16, 2022
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L’agriculture existe depuis la nuit des temps et s’est développée, au fil des siècles, pour finalement s’implanter aux quatre coins du monde. Selon l’ American Council for an Energy-Efficient Economy,, le secteur agricole a le potentiel d’économiser 1 milliard USD par an en énergie. En raison de l’importance croissante des pratiques agricoles durables, de nouvelles technologies à haut rendement énergétique ont vu le jour et permettent aux agriculteurs d’exploiter le potentiel écologique du secteur.

Agrivoltaïque
Les origines de l’énergie solaire moderne remontent à 1939. Depuis, l’énergie solaire joue un rôle crucial dans la révolution énergétique. L’agrivoltaïque consiste en l’utilisation simultanée de terres pour produire de l’énergie solaire et à des fins agricoles. Cette nouvelle technologie améliore la production alimentaire et réduit la consommation d’eau. Elle génère, en outre, de l’énergie et des revenus supplémentaires. La technologie photovoltaïque dans les exploitations agricoles gagne en popularité et présente de nombreux avantages. Selon des recherches menées par le National Renewable Energy Laboratory, l’application de systèmes agrivoltaïques peut optimiser l’utilisation des terres de 70 %. La technologie est en plein essor en Europe, car les gouvernements font pression en vue de l’installation d’une plus grande capacité agrivoltaïque.

Vu que les exploitations agricoles disposent souvent de nombreux hectares de terrain bénéficiant d’un ensoleillement direct, elles peuvent facilement tirer parti de l’énergie solaire. Les cellules solaires peuvent alimenter les systèmes d’irrigation, les capteurs au sol et les robots agricoles tels que les drones. Le bétail reçoit également plus d’ombre pendant qu’il broute sans être dérangé.

Pour Valmont Irrigation, le partenariat avec DLL s’est avéré indispensable. L’expertise des gestionnaires de DLL, la flexibilité et le processus d’attribution du financement laissent une impression positive de fiabilité. Les clients se sentent en confiance pour effectuer un achat."

Malgré l’investissement élevé que requiert encore la technologie, l’agrivoltaïque peut aider les grandes exploitations à réaliser d’importantes économies de coûts et d’énergie. Pour Valmont Irrigation au Brésil, DLL a financé des panneaux solaires qui produisent de l’énergie pour actionner les pivots. Selon Valmont Irrigation, investir dans une solution propre et renouvelable avec un rendement à long terme est une option attrayante. D’autres facteurs favorisent encore la croissance du marché du solaire photovoltaïque.

Ces dernières années, les prix de l’installation de panneaux solaires ont baissé. Différents modes de paiement sont, en outre, désormais possibles. La valeur de l’investissement dans un système photovoltaïque dépend de la taille et du modèle, du fournisseur, mais aussi du financement du système d’énergie solaire. Lors du choix d’une solution de financement, le délai de retour sur investissement d’un système photovoltaïque est généralement compris entre 4 et 6 ans. Le paiement échelonné pour le système d’énergie solaire est approximativement égal au montant de « l’ancienne » facture d’énergie du client. Après le paiement de toutes les échéances, ces coûts disparaissent pour le client. Le montant de la facture énergétique est alors inférieur de 70 à 95 %. Pour Valmont Irrigation, le partenariat avec DLL s’est avéré indispensable. L’expertise des gestionnaires de DLL, la flexibilité et le processus d’attribution du financement laissent une impression positive de fiabilité. Les clients se sentent en confiance pour effectuer un achat.

Production de diesel renouvelable
Les autorités souhaitent réduire l’intensité en carbone des carburants et instaurent des lois et des règlements à cette fin. Cela encourage la recherche de matières premières combustibles à faible teneur en carbone provenant de sources renouvelables. Le diesel renouvelable est fabriqué à partir d’huile de cuisson, d’huile de soja et de suif. Il est utilisé comme carburant pour les transports. Une étude de la National Library of Medicine prévoit que la production mondiale de biodiesel atteindra 39 milliards de litres à l’horizon 2024, soit une augmentation de 27 % par rapport à 2014. L’Union européenne est le plus grand producteur de biodiesel. Les États-Unis, le Brésil, l’Argentine, l’Indonésie, la Thaïlande et l’UE produisent ensemble 85 % du biodiesel mondial. On s’attend à une forte augmentation de la production de diesel issu de la biomasse aux États-Unis entre 2021 et 2025.

Ces technologies ne font que s’améliorer. Les agriculteurs doivent donc réfléchir davantage à la manière dont ils contribuent aux objectifs mondiaux de durabilité. Les possibilités de réduction de la consommation d’énergie et d’électrification permettent d’améliorer le rendement, de réaliser des économies et de réduire l’empreinte écologique. "

Digestion anaérobie du lisier
La digestion anaérobie est un processus dans lequel des bactéries décomposent des matières biologiques telles que le lisier, les biosolides provenant des eaux usées et les déchets alimentaires en l’absence d’oxygène. Le captage et l’utilisation du méthane par des digesteurs anaérobies permettent de réduire les émissions de CO2 provenant des installations de vaches laitières et de lisier de porc. Ce biogaz peut être utilisé à la ferme ou envoyé au réseau (électricité ou gaz naturel). Certains types de digesteurs - dont le système « infiniment mélangé », le système « piston » et le lagunage couvert - sont utilisés dans les grandes exploitations agricoles intensives en Europe et en Amérique du Nord.

Les prix du gaz et du biométhane vont augmenter dans les années à venir. Cela rendra l’installation et l’utilisation de digesteurs encore plus attractives. Le biométhane est particulièrement intéressant, car il est considéré comme un substitut possible du gaz naturel.

Tracteurs électriques
Le marché des tracteurs ne tourne pas sans matériel imposant. Selon l’Agence américaine de protection de l’environnement, les tracteurs aux États-Unis consomment 4,9 milliards de litres de carburant par an, ce qui représente près de 10 % des émissions de CO2 du pays. Le passage à des équipements et des machines à émissions nulles assure donc d’importants gains. Selon McKinsey les économies de coûts peuvent atteindre 229 USD par tCO2e.

Le plus grand défi lié à l’électrification des tracteurs est de garantir la capacité des batteries et d’optimiser les infrastructures de chargement. Les prix des batteries devraient baisser au cours des trois à cinq prochaines années. La disponibilité des stations de recharge devrait, quant à elle, également s’améliorer. Il est donc de plus en plus intéressant d’utiliser des véhicules agricoles à moteur électrique. Les principaux incitants à l’hybridation, à l’électrification et aux carburants alternatifs sont l’optimisation des systèmes, une plus grande variété dans le mélange de carburants, de larges possibilités d’application et des opportunités de transfert de technologie depuis le secteur automobile.

Ces technologies ne font que s’améliorer. Les agriculteurs doivent donc réfléchir davantage à la manière dont ils contribuent aux objectifs mondiaux de durabilité. Les possibilités de réduction de la consommation d’énergie et d’électrification permettent d’améliorer le rendement, de réaliser des économies et de réduire l’empreinte écologique.

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